Qui peut bien être "Harpalus", l'auteur du "roman-fiction" sur Danièle Obono ?
La publication du 7ème épisode de la série estivale "Le roman de l’été" intitulé "Obono l’Africaine" (parallèle probable avec "Léon l’Africain") par le magazine d'extrême-droite "Valeurs Actuelles" a suscité une indignation générale.
Un texte incontestablement raciste et stigmatisant, dans la mesure où il résume la personnalité de la députée Obono à son africanité et sa négritude.
Un pamphlet mêlant d'autres personnalités telles que Sibeth Ndiaye et Christine Taubira, à propos desquelles on est tenté de s'interroger sur l'opportunité de les citer dans un texte prétendument consacré à un voyage dans le temps qu’effectuerait Obono au milieu du XVIIIe siècle.
Sans oublier une description affreusement inappropriée de la députée Danièle Obono se soumettant à l'appel de la nature.
A l'exception de certaines égéries à l'extrême-droitisation inassumée, une écrasante majorité de la classe politique française, gouvernement et diverses institutions, les adversaires idéologiques de LFI inclus, a unanimement dénoncé le caractère raciste et stigmatisant du "roman".
Curieusement personne ne s'est demandé qui pouvait bien être l'auteur de cette abomination littéraire, ce "Harpalus", ce "brigand", "prophète", "fin connaisseur des arcanes des univers qu’il décrit", le pseudo derrière lequel se cache la plume raciste de ce "roman-fiction"
Un choix de pseudonyme qui convient à la perfection à cette plume raciste, d'un point de vue purement entomologiste.
Mû par ma curiosité, j'ai décidé d'investiguer. L'auteur de cet épisode du roman estival ne pouvait être qu'un contributeur au sein de l'équipe de rédaction du magazine.
Mea culpa oblige, mes soupçons se sont dirigés vers la première personne qui m'est venue à l'esprit, le tristement célèbre (uniquement sur Twitter néanmoins) Nader Allouche, auteur d'au moins onze articles publiés dans le magazine.
Plus j'avançais dans la lecture du pamphlet, j'étais de plus en plus convaincu qu'il ne pouvait s'agir de Nader Allouche, parce que le style pompeux et sophistiqué et le langage châtié du roman-fiction ne correspondaient pas aux siens.
En revanche, l'usage abusif de formules imagées et de barbarismes éveilla mes soupçons à propos d'un autre contributeur de "Valeurs Actuelles" qui y sévit depuis le début de l'année 2020. Celui que j'affublais du sobriquet de Schtroumpf à lunettes.
De qui s'agit-il à votre avis ? Trêve de suspense et de teasing.... Ladies & gentlemen, l'auteur caché de ce pamphlet nauséabond serait...
...JEAN MESSIHA !!!!!!!!!!!!!
Alors, pourquoi lui et pas un autre ? D'abord, parce que Jean Messiha est un contributeur régulier de valeurs Actuelles, auteur d'au moins dix sept articles dans ce magazine.
Ensuite parce que pour Jean Messiha, Obono est un adversaire idéologique à l'égard de laquelle il a maintes fois et à diverses occasions fait preuve d'indélicatesse, notamment sur Twitter, son champs de bataille privilégié.
Notons au passage le caractère hautement prophétique de ce tweet. ça le démangeait tellement de le faire, qu'il a fini par mêler africanité et négritude dans le même pamphlet nauséabond.
D'autre part, parce qu'Obono est et représente tout ce que Jean Messiha ne pourra probablement jamais être : une élue de la Nation.
Par ailleurs, le sujet de l'esclavagisme est récurrent chez Jean Messiha.
Enfin, argument capillo-tracté à l'extrême : le logo de du think tank bidon fondé par Jean Messiha (Institut Apollon) correspond à un "H" tourné vers l'horizontale...qui fait immédiatement penser à son prénom d'origine (Hossam)...et à Harpalus !
Plus précisément, j'ai tiqué sur le nom de Jean Messiha, lorsque j'ai constaté l'omniprésence de ses éléments de langage, notamment certains termes et expression dont il raffole, obligeant les simples lecteurs que nous sommes à aller consulter le dictionnaire.
"Châtrer"
"Disette"
"Indicible souffrance"
"Inextinguible"
"Marchandisation du corps de la femme"
"Tellurique"
...et "Torves"
Il faut noter à ce propos que Taha Bouhafs avait rédigé un article selon lequel l'auteur de l'odieux roman-fiction serait un certain Laurent Dandrieu, critique de cinéma, essayiste et journaliste, rédacteur en chef des pages Culture du magazine Valeurs Actuelles.
En se basant sur l'info de Bouhafs, il y a fort à parier que Laurent Dandrieu soit un pion sacrifiable en vue de protéger Jean Messiha d'éventuelles poursuites judiciaires.













































Commentaires
Enregistrer un commentaire