Articles

Affichage des articles du novembre, 2019

La rescapée imaginaire

Image
"Mal nommer les choses, c'est ajouter au malheur du monde" Albert Camus Depuis le 7 janvier 2015, date de l'attentat de Charlie Hebdo, Zineb El Rhazoui, ex-contributrice à la publication précitée, se présente elle-même ou est souvent présentée par la presse et dans les médias comme étant "une rescapée", "une survivante" de la tuerie. En réalité, Zineb El Rhazoui n'est pas une réelle rescapée de la tuerie de Charlie Hebdo, puisqu'elle était éloignée de 2000 kms du lieu de l'attentat, en vacances à Casablanca chez sa famille, et à aucun moment sa vie n'a été en danger dans ce laps de temps et dans le cadre de la localisation géographique bien précise de l'attentat. Mais ce n'était qu'un détail pour elle ainsi que pour ses soutiens, usant et abusant de ce statut de survivante en toutes occasions à des fins de médiatisation pendant quatre ans et demi au moins. En plus de l'utilisation tout à fait hors de propos du terme ...

La marche contre l'islamophobie vue par Valeurs Pestilentielles

Image
Rarement lu une presse aussi orientée, aussi partisane, aussi à charge et aussi stigmatisante Le dossier spécial aspire à évoquer les "tragiques leçons de la marche contre l'islamophobie du 10 novembre 2019, qualifiée par ceux-là mêmes qui l'ont provoquée et inspirée de "manif de la honte". Pour "valeurs Actuelles", les "islamo-collabos" seraient des provocateurs et des idiots utiles qui éprouvent de la haine pour la France. Voyons l'edito. L'expression "Bal tragique" est une pure invention journalistique généralement utilisée dans les gros titres pour exprimer une débandade, un cafouillage gigantesque, mais également pour qualifier de tristes évènements marqués de pertes humaines. Des politiques accusés d'avoir trahi leurs anciennes convictions, celles pour lesquelles ils auraient été élus. On pense notamment à Jean Luc Mélenchon auquel le dossier s'est contenté de consacrer une dizaine de lignes, contrairement...

Les syndicalistes de l'islamophobie

Image
Les syndicalistes de l’islamophobie sont en guerre contre l’islamisme. Leur activité dirigée contre une minorité jugée trop visible et trop bruyante, tourne à plein rendement et rapporte gros à certains. Le ressentiment consensuel qu’ils expriment est mu et motivé par divers soubassements idéologiques, historiques, sociaux voire même économiques, mais qui se rejoignent au niveau d’une politique transversale de stigmatisation et de diabolisation. Le seul élément à la fois fédérateur et profondément clivant entre ses individus d'obédiences et inspirations aussi diverses que variées, demeure cette peur d’une menace potentielle quotidienne, source essentielle de ce climat délétère d’hystérie et de paranoïa collectives. Les syndicalistes de l’islamophobie semblent suivre un plan de carrière et cultivent une apparente, trompeuse et hypocrite bienveillance, un pseudo attachement aux valeurs universelles dans le but inavoué de stigmatiser ceux qu’ils considèrent comme leurs ennemis. Ils mi...