La rescapée imaginaire
"Mal nommer les choses, c'est ajouter au malheur du monde" Albert Camus
Depuis le 7 janvier 2015, date de l'attentat de Charlie Hebdo, Zineb El Rhazoui, ex-contributrice à la publication précitée, se présente elle-même ou est souvent présentée par la presse et dans les médias comme étant "une rescapée", "une survivante" de la tuerie.
En réalité, Zineb El Rhazoui n'est pas une réelle rescapée de la tuerie de Charlie Hebdo, puisqu'elle était éloignée de 2000 kms du lieu de l'attentat, en vacances à Casablanca chez sa famille, et à aucun moment sa vie n'a été en danger dans ce laps de temps et dans le cadre de la localisation géographique bien précise de l'attentat.
Mais ce n'était qu'un détail pour elle ainsi que pour ses soutiens, usant et abusant de ce statut de survivante en toutes occasions à des fins de médiatisation pendant quatre ans et demi au moins.
En plus de l'utilisation tout à fait hors de propos du terme "rescapée", il se pourrait même que "The New York Times" n'ait tout simplement pas eu connaissance de l'ouvrage de Zineb El Rhazoui, et encore moins émis le moindre jugement critique en sa faveur.
Cette hypothèse est d'autant plus plausible que dans l'édition "The New York Times" datée du 2 avril 2017, Zineb El El Rhazoui y est présentée comme étant une "journaliste dont les collègues furent tués dans l'attentat...". Précisons que la date de publication de l'article est postérieure à la parution de l'ouvrage de Zineb El Rhazoui.
Dans un statut facebook, Laurent Obertone, lui aussi publié chez RING, poste un prétendu lien du NYT vers un article en anglais où Zineb El Rhazoui est présentée comme une "survivante".
Or, après vérification, il s'avère que le NYT n'a jamais publié un tel article et demeure introuvable sur leur site. En fait il est publié dans le site de la sociéte de média "womenintheworld" en date du 18 septembre 2016. Lequel article est désormais introuvable puisque cette sociéte a annoncé l'interruption de ses activités dans le contexte post- COVID19 en avril 2020)
On peut néanmoins trouver une critique de l'ouvrage dans la description d'une vidéo publiée dans la chaîne Youtube de "Women In The World", concernant une interview de Zineb El Rhazoui par la journaliste Emma-Kate Symons, précisant toutefois que Zineb "se trouvait hors du pays en janvier 2015"
Mais mettre "Le nouveau livre incendiaire" en accroche n'aurait pas vraiment accroché les lecteurs











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